Je pensais finir l’année avec la marche de l’Abbaye de Maredsous, mais comme il fait encore bon, j’en rajoute une petite couche !
Tant pis pour ceux zé celles qui n’aiment pas mes commentaire (si, si, il y en a 😉 ) faudra faire avec !
Allez, courage, on arrive au bout 🙂
Il restait une marche fédérale avant la fin de l’année, et elle a lieu à Flawinne !!!
Je vous jure que je n’y suis pour rien !
Je terminerai donc cette année par un petit « pèlerinage » sur les lieux d’une partie importante de ma jeunesse ! En plus, il s’agit de la Marche des Innocents organisée par les Joyeux Marcheurs de Flawinne !
Comme vous le savez maintenant, j’essaie d’être sur place un peu avant le lever du soleil. Du moins en hiver !
Quand on connait les habitudes des marcheurs, on suppose qu’ils seront nombreux pour cette dernière marche de l’année, et on sait que s’il n’y a pas de parkings prévus, ça va être la galère !
Du coup, mieux vaut arriver tôt !
J’effectue quand même plusieurs aller-retours dans quelques rues pour trouver un emplacement adéquat !
Ensuite, je sacrifie aux habitudes : inscription et petit café habituel.
J’ai juste assez !!!
Il ne me reste même plus une grosse pièce de monnaie pour la suite !
Je planque toujours un petit billet de dépannage dans mon carnet de marche « au cas où », mais là, y’a plus rien !!!
Allez, hauts les cœurs ! On va quand même pas non plus se laisser abattre. On verra par la suite.
C’est parti !
Le lieu de départ, pour les personnes qui connaissent, c’est plus ou moins le terrain de foot de la commune.
Nous ne sommes pas très loin de mon ancienne caserne, ma première, donc forcément ma préférée.
Mais on part dans l’autre sens, vers les hauteurs. En chemin, je comprends qu’un de mes compagnons de route est également un ancien du 2 Codo et bien entendu, notre conversation s’engage rapidement sur nos souvenirs communs du « bon vieux temps ». Jusqu’à ce que nos chemins respectifs se séparent.
La petite boucle dans le bois de la Flache nous donne tout de suite un aperçu de ce que sera la suite . Cela glisse un peu, mais pas trop. Nous revenons ensuite vers le sud de Flawinne.
Après le premier contrôle, nous traversons la ligne de chemin de fer Charleroi – Namur, la Sambre et la N 90 pour remonter sur l’autre rive dans le Bois de la Vecquée.
Là aussi, mes vieux neurones se remettent à travailler un peu en voyant quelques contreforts de chemins en pierre brute qui me rappellent que je suis ici aussi en terrain connu. Nous ne sommes pas loin du Fort de Malonne.
A un croisement de sentiers, je quitte donc le parcours pour m’aventurer un peu plus haut.
En quittant le chemin j’aperçois en contrebas l’entrée du fort, mais il est inutile et dangereux de continuer dans cette direction. Je rebrousse donc chemin pour revenir sur le parcours.
Après avoir contourné le fort, une longue descente nous ramène à l’orée du bois afin de reprendre en sens inverse le chemin par lequel nous y étions arrivés.
De retour au contrôle, il nous reste ensuite à effectuer une nouvelle boucle vers le nord et Belgrade, de l’autre côté de la N4 qui vient de Gembloux et arrive à Namur.
De ce côté-là non plus je ne reconnais pas grand-chose. Pourtant, on en a fait des kilomètres en road-work, en speed-march et en exercices divers et variés qui n’étaient pas forcément très appréciés un lundi matin en revenant de week-end, mais qu’il fallait bien réussir pour mériter notre béret vert tant convoité.
Le paysage a bien changé ici aussi.
Le dernier chemin emprunté avant d’arriver à la salle est celui qui débutait le cross bataillon, mais que l’on faisait à l’époque dans l’autre sens, le sens de la montée.
A l’arrivée, nous avons droit à la surprise du jour. Mais il y a fort à parier qu’elle sera désagréable pour de nombreux participants à la marche !
Deux policiers dressent en effet des PV à tous les conducteurs ne s’étant pas garés selon les règles du stationnement prévu par le code de la route : sur des passages pour piétons, des emplacements réservés aux arrêts de bus ou encore à moins d’un mètre de distance des façades ou bordures de jardins.
Que ce soit à la demande de conducteurs de bus ou de particuliers fâchés de rencontrer des véhicules garés un peu partout, on ne peut pas vraiment le leur reprocher.
Certains marcheurs, pour se garer le plus près possible de la salle de départ, sont vraiment prêts à se garer n’importe où pour gagner quelques mètres.
Aujourd’hui, il est trop tard pour râler, il n’y a plus qu’à assumer.
A la salle, comme prévu, beaucoup de monde aussi. Trop pour moi. Je ne prends même pas le temps de faire estampiller mon carnet. Je me change rapidement et file directement à la recherche d’un distributeur de billets.
Ensuite, je file sur Maredret où la semaine précédente j’avais découvert sur le trajet un artisan boulanger établi près du dernier contrôle du jour. Et sincèrement, je ne regrette pas ce petit trajet supplémentaire. J’ai ainsi l’occasion d’acheter un pain d’abbaye aux graines et levain doux comme j’en ai rarement mangé ! « Le Pain en Soi », c’est le nom de sa boutique ! Ce n’est pas de la publicité, c’est du renseignement d’intérêt général.
Le retour se fait ensuite par Maredsous où le Marché de Noël est fermé, mais où je trouve quand même quelques produits intéressants avant de rentrer sagement à la maison après cette journée riche en souvenirs ! 😉
Marches... et rêves 