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Etape 1 – Vielsalm

Et voilà ! Premier jour de la MESA (Marche Européenne du Souvenir et de l’Amitié)Départ à Vielsalm. En théorie !
Depuis 06:00 j’essaie de faire démarrer le mobilvouac.
07:00 et toujours rien. De nouveau l’anti-démarrage qui reste bloqué ! Y’a pas à dire, c’est efficace, même pour moi et avec la clé !!!
Le temps de trouver une place de parking et faire la file pour essayer de récupérer mes documents d’inscription, je n’arriverai de toutes façons pas à éviter les grosses chaleurs de mi-journée. Pire encore, je partirai dans les derniers avec tout ce que cela entraine comme inconvénients !
Et avec les températures qui sont prévues aujourd’hui, c’est hors de question !
Il est 08:00.
Si j’arrive à démarrer, ce sera pour aller au garage !
Voilà donc la seule photo que vous aurez de mon premier jour de MESA 2019…

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Etape 2 – Houffalize

Bon hier, je ne suis pas tout de suite allé au garage. J’avais trouvé une astuce sur internet pour la démarrer même en cas de mauvaise volonté de sa part.
Et victoire, cela avait fonctionné.
Ce matin à 06:00, c’est donc avec une épine hors du pied (je sais, c’était facile !) que je prends la route pour Houffalize.
Je me gare sur un emplacement en zone bleue, devant l’Hôtel de Ville pour ceux qui connaissent un peu, le temps d’aller chercher ma carte d’inscription, avant de rejoindre un parking plus adapté au stationnement pour la journée.
A l’inscription, on me donne le n° de ma carte (5215) pour que je puisse la retirer au guichet « Problèmes ». Le préposé aux « Solutions » cherche… 5214…5216… Pas de 5215 !!!
Il constate quand même que le paiement est fait et m’imprime un double. Merci M’sieur !
Ca y est ! J’ai ma carte, je peux enfin commencer une étape !
Mais avant, il faut que je bouge le mobilvouac de place car en plus d’être en zone bleue, une cérémonie y est prévue à 14:00.
Et là, c’est la cata ! Plus moyen de le redémarrer !!!
Je patiente une heure en testant toutes les 10 minutes, le temps de « rentabiliser » les deux heures de parking prévues sur mon disque.
Je me résous en désespoir de cause à appeler Touring Secours.
En attendant, je passe mon temps à expliquer aux marcheurs qui sont heureux de trouver des places de parking libres si près du départ qu’il s’agit d’une zone bleue et qu’il ne faut pas simplement se fier au panneau mobile qui indique que l’arrêt et le stationnement y sont interdits à partir de 14:00, sous peine d’enlèvement du véhicule. Certains préfèreront tester l’efficacité de la police concernant le stationnement. Tant pis pour eux !
Une demi-heure plus tard, un garagiste de la région arrive !
Un brave gars à qui j’explique mon problème, devant qui je teste le démarrage une fois…sans succès… deux fois… sans…..euh… sans problème !!!
Incroyable ! Ce garagiste d’Houffalize doit avoir un don ! Il n’a même pas eu besoin de toucher une pièce du moteur, un simple regard a suffi !
Bon sang ! De mon côté, je râle ! Je pense que le mobilvouac vit ses dernières heures avec moi ! Y’en a marre ! C’est un diesel, je vais le revendre en Afrique !!! Il est comme neuf et en parfait état !
Il est 09:00 passées. Plus la peine d’essayer de trouver un emplacement où se garer à moins d’un kilomètre à la ronde, et sans savoir si le mobilvouac en repartira ensuite, je remercie le garagiste-magnétiseur mécanique et reprends la route du retour pour directement rejoindre le garage Mobilvouac !
Les gars sont sympa, ils le prennent en urgence !
Manque de pot, les symptômes du problème étant absents (bin oui ! si j’arrive jusqu’au garage, c’est que le mobilvouac roule !) il est difficile de trouver le remède !
Après examen, on vérifie les anciennes greffes, on cautérise quelques artères, on effectue quelques pontages !
Le garagiste et moi, on croise les doigts et je déclare le malade apte à reprendre du service !
Je retourne donc tranquillement chez moi pour réfléchir au sens de la vie d’un mobilvouac. Le malade est sauvé, mais pour combien de temps ?

Etape 3 – Sainte-Ode

C’est avec un peu d’appréhension que je monte dans le mobilvouac pour rejoindre le départ de la troisième étape de cette fichue MESA 2019.
Je croise les doigts en tournant la clé de contact… et ça prend au quart de tour !
Ouf !

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J’arrive sur place vers 06:45. Je pensais être parmi les premiers à démarrer sur le 32 km, mais un groupe a eu l’autorisation de partir !
C’est bien, parce que la journée promet d’être chaude !
Depuis la veille, j’ai enfin ma carte d’inscription, et après un petit bonjour au permanent FFBMP qu’on oublie bien souvent de remercier pour son travail de bénévole, je n’attends pas, je démarre moi aussi !

Les premiers kilomètres se font sans problème. On passe par des bois, on est à l’ombre, ce n’est que lorsqu’on commence à aborder la rase campagne que je m’aperçois que j’ai oublié ma crème solaire !!!

Faudra faire sans, tout en sachant que je vais forcément le regretter !!!
Bonnerue, Jenneville, Tillet…
Mis à part la chaleur et les picotements caractéristiques des débuts de brûlures, tout va bien !
Je me suis ravitaillé aux points d’eau, mais je zappe la grande halte à Tillet ! Il est encore tôt et je préfère continuer !

Nous nous séparons un peu plus loin des autres itinéraires pour continuer uniquement sur celui des 32 km. Ce serait l’idéal si ce n’était encore en pleine campagne : Houmont, Renuamont, Fosset… Le soleil tape de plus en plus dur !

Peu avant Sprimont, les 16 et 24 km nous rejoignent pour une fin de parcours commune !
Je suis content d’arriver !

Il faudra bien un jour que je me résolve à arrêter de marcher quand le soleil risque de me faire plus de mal que de bien !
Vu les brûlures, je sais déjà que j’arrêterai cette MESA en fin de journée.
Suis pas masochiste quand même !
D’autant plus qu’après m’être renseigné j’apprendrai que pour la 4ème et dernière étape, aucun parking n’est prévu à La Roche pour accueillir les marcheurs arrivant en voiture !
Si l’organisation n’a pas trouvé de parking pour nous accueillir, pas certain que j’en trouve un à une distance raisonnable du point de départ ! Pas certain que cela plaise aux commerçants qui verront leurs parkings squattés pour la journée !
Les autres années, le problème ne se posait pas puisque j’arrivais sur place la veille au soir. Raison supplémentaire pour arrêter cette MESA 2019 qui avait si mal commencée et qui se termine donc de la même façon ! La boucle est bouclée !
A l’année prochaine… Peut-être !