Samedi
Dans le cadre des Journées du Patrimoine, j’ai préféré m’intéresser aux sites méconnus de ma région plutôt que d’aller marcher.
J’aurais pas dû !
Premier site : Les horaires de la brochure officielle ne correspondent pas aux horaires sur place. J’y arrive vers 09:45 et j’aurais dû rester jusqu’à 13:30 pour en avoir terminé avec cette visite qui promettait pourtant d’être intéressante. Tant pis, je me contente de l’exposition.
Deuxième site : J’arrive sur place pour 13:00, heure à laquelle une visite guidée devrait avoir lieu. Malheureusement pour moi, les organisateurs ont effectué une visite supplémentaire pendant l’heure du repas pour faire plaisir à un groupe venu en car ! Comme je suis tout seul à ce moment-là, j’accepte de retarder un peu ma visite pour leur permettre de se restaurer ! Encore une perte de temps. Même si la visite était intéressante.
Troisième site : de nouveau, on reporte ma visite à plus tard faute de participants. Vraiment pas grand-chose à voir, du moins pour le temps passé sur place. Heureusement, là, il y a une cafétaria.
Quatrième site : avec tous ces retards, ce n’est même plus la peine d’y aller.
Pour l’année prochaine, faudra vraiment bien choisir les destinations car à deux visites par jour, il me faudra deux siècles pour tout voir ! Comme chante l’autre : Je n’aurais pas le temps…, pas le temps !
Mais bon, hauts les cœurs, venons-en au sujet principal de ce blog : la marche !
Dimanche
Journée nettement plus prometteuse. Je suis à la marche Adeps organisée par le Camp Albert 1er de Marche-en-Famenne.
C’est une magnifique marche qui, cette année, aurait pu s’appeler la Marche de l’Adjudant Lamolle, du nom donné à l’initiateur du parcours d’obstacles accessible parfois aux civils pour des épreuves dont Ent’raid n’est pas la moindre : 25 obstacles à franchir en équipes de 4 sur une distance de 13 kilomètres. Il y en a d’autres. Avis aux amateurs et trices.
Ce parcours vient d’être inauguré récemment, ce qui nous vaut de faire plus ample connaissance avec les obstacles qui jalonnent notre itinéraire.
L’entrée du tunnel…
Et le plaisir de l’arrivée au bout !
Je suis sur le 20 km avec le sac à dos « spécial Marche de la Saint Michel», qui commencera la semaine prochaine.
20 km, c’est une bonne distance avec 18kg sur le dos.
Tout comme les camps de Lagland et d’Elsenborn, le camp de Marche est en zone Natura 2000 ce qui en fait vraiment une destination de marche appréciée par beaucoup de monde.
Tout au long du parcours, des panneaux didactiques nous renseignent sur la faune et la flore qui peuplent les bois de part et d’autre de la Marchette, petit cours d’eau probablement plus apprécié des promeneurs que des militaires en exercices, comme ces pilotes néerlandophones en stage de survie. Pas de repos dominical pour ces braves !
Pas beaucoup de monde sur les 15 et 20 km. Dommage, ils ne savent pas ce qu’ils perdent. D’un autre côté, cela m’évite de raconter pour la N ième fois la raison d’un tel bagage sur le dos.
Vers les ¾ de l’itinéraire, enfin une halte où je peux me désaltérer. J’ai pour ainsi dire rien bu depuis le départ. Les petites bouteilles de lait en plastique que j’avais trouvé bien pratiques car bien adaptées aux dimensions d’une pochette de mon sac s’avèrent inutiles. Par manque d’étanchéité, elles se sont vidées dans le mobilvouac avant le départ! Pas de chance, on ne peut pas penser à tout.
Heureusement, les grandes chaleurs de l’été sont terminées et la fin de la marche se déroule sans problème.
A l’arrivée, quelques chopes sont toutefois les bienvenues.
Petite surprise de l’année offerte par les organisateurs : des tirages au sort tout au long de l’après-midi pour un saut en tandem.
Qui sait quelle surprise nous attendent l’année prochaine ?
Quand je vous disais que cette marche Adeps était une bonne destination.
A la prochaine, amis marcheurs !
Marches... et rêves 