Ce matin, réveil assez tôt !
J’ai en effet décidé de faire cette marche Adeps à laquelle je ne suis pas allé dimanche.
Comme j’ai prévu prévu un parcours de +/- 25 km, et que la météo promet d’être stable toute la matinée, j’arrive au terrain de foot de Bourdon vers 07:20 pour démarrer à la demie !
Au départ du terrain, je redescends par où je suis venu pour longer sur quelques centaines de mètres le chemin de fer de la ligne pour ensuite entamer une des difficultés de la journée : une longue côte de près de 2 kilomètres que les marcheurs du coin connaissent bien !
Du coup, en prévision, j’ai chaussé mes bottines au lieu des baskets. J’ai bien fait !
Petit passage tranquille sur une belle route de campagne avant de bifurquer sur un petit chemin de deux kilomètres aussi, mais nettement plus plats !
Les hautes herbes n’ayant pas encore eu le temps de sécher (elles ne verront le soleil que cet après-midi) j’arrive au bout du sentier mouillé jusqu’au haut des cuisses. Quand je vous disais que j’avais bien fait de mettre mes godillots !
Certaines traditions se perpétuent !
Arrivé à Champlon-Famenne, je dois remonter vers le Bois de Chardonne.
Les encouragements sont les bienvenus
Passage ensuite par le Bois de la Grande Namuroise. Rien à vous dire là-dessus, je ne la connais pas !
Ce ne serait pas une tentative de cairn pour nous indiquer le bon chemin ?
Cette confirmation est nettement plus crédible !
A l’approche de Grimbiémont, le ciel commence à s’assombrir. Ce n’est pas vraiment de bon augure pour la suite. On verra bien.
Ancien moulin sur la Hédrée, petit affluent de l’Ourthe.
Ce n’était pas prévu au départ, mais j’ai préféré continuer un peu sur la route qui mène à La Roche pour prendre un petit chemin que je ne connaissais pas encore. Je n’ai pas à le regretter, surtout avec la descente vers la route de Chéoux que je traverse pour de suite remonter en face vers le bois de Grimbiémont et entreprendre le retour vers Bourdon.
Ensuite, il faut bien l’avouer, je me suis un peu emmêlé les pinceaux !
Des arbres couchés sur le chemin, des détours pour les contourner, d’autres chemins tracés par les engins forestiers… Il n’en fallait pas plus pour que je rate une bifurcation et je continue sur Waharday, ce qui n’était pas prévu et qui ne serait pas trop grave si je n’étais pas sorti de ma carte ! Du coup, pour continuer, il ne me reste que la boussole !
Les panoramas sont beaux, les habitants ont de l’humour, je ferai contre mauvaise fortune bon coeur !
Je prends donc la direction de l’ouest par des petits chemins non balisés !
Quand l’un d’entre eux me mène trop au nord, je reviens un peu en arrière pour améliorer la direction générale.
Tout va bien jusqu’au moment où je pressens que je descends beaucoup trop dans le fond de la vallée alors que je devrais aller sur les hauteurs pour avoir un point de vue plus général.
Il commence à pleuvoir. Cela n’arrange pas mon problème. Plutôt que de continuer à suivre une mauvaise direction, je choisis de remonter près d’un kilomètre à travers bois, parfois même à quatre pattes, par une petite ravine qui me mène enfin sur un chemin balisé.
Il me mène à Ménil-Favay sous une pluie de plus en plus abondante.
Les quatre derniers kilomètres se feront sons une pluie battante et les grondements de l’orage !
Il est 13:45 lorsque j’arrive au mobilvouac.
Le temps de me sécher un peu et de me changer, je prends directement la route du retour.
Bilan de la journée :
C’est une excellente journée comme je les aime, même le crapahutage en hors piste dans le bois. Le seul souci, c’était l’orage et la pluie qui pourraient avoir des répercussions sur la santé et qui pourraient me clouer à la maison pour le reste de la semaine ! Personne n’est pas à l’abri d’un rhume ou d’un refroidissement ! On verra bien !
Le recalcul de l’itinéraire indique un parcours de 26,500 km !
Dans ces circonstances, c’est pas trop mal ! 😉
A bientôt les ami(e)s !