Voilà, je suis en route pour la Basse-Meuse .
Pour ceux et celles qui me font le plaisir de suivre mes petites péripéties, je vous laisse quelques instants de réflexion pour vous souvenir de l’endroit ! 😉
Je devais normalement déjà m’y rendre hier pour une petite marche de 30 km, mais un imprévu m’en a empêché ! J’ai donc droit à une session de rattrapage ce dimanche pour la plus grande distance prévue, soit 20 km.
Le club qui nous invite ce week-end, c’est la « Godasse d’Oupeye » qui fête son 50ième anniversaire !
Ils ont donc mis les petits plats dans les grands pour cette occasion et dès mon arrivée vers 07:15 h, les bénévoles sont déjà en pleine activité.
Je vois dans la salle que les itinéraires des 30 et 50 km sont encore affichés. On me confirme que normalement ces deux distances sont supprimées aujourd’hui, qu’il n’y a donc plus de contrôles sur ces parcours mais que le fléchage est resté en place.
Je m’élancerai donc quand même sur le 30. On verra bien.
Nous débutons avec un passage par le château d’Oupeye pour un premier contrôle et surtout une sympathique petite exposition en lien avec l’anniversaire du club.
Après la traversée d’un petit bois, nous arrivons au canal Albert, avant de poursuivre notre chemin en direction d’Hermée.
Après quelques kilomètres en compagnie des participants aux autres itinéraires du jour, j’ai alors un doute sur la direction à prendre. Je n’ai pas encore dû utiliser ma carte, le balisage ayant été impeccable jusqu’ici. Je suis sous une ligne à haute tension et sur ma carte, il n’y en a pas ! Bizarre !
En fait, je pense tout simplement être plus loin que je ne le suis en réalité. Je sais qu’à partir de l’endroit où je pense être, que l’itinéraire des 20 et celui des 30 diffèrent et je me dis qu’il est possible que le balisage des 30 ait quand même été enlevé. Je décide donc de revenir en arrière par un autre chemin en direction de l’est ( je n’ai pas oublié ma boussole, mais le soleil est bien présent aussi pour m’indiquer la bonne direction )!
J’aurais dû continuer un peu plus loin sur le parcours commun avec les autres. C’est en arrivant à un château d’eau qui me permet de me situer exactement sur la carte que je me rends compte de mon erreur. Je rebrousse donc chemin vers le second contrôle à Hermée, Pays du Diable, d’après la légende.
« … chaque année, le village d’Hermée dans la commune d’Oupeye organise le dernier dimanche du mois d’octobre «la fête du diable».
Car c’est en effet à Hermée que le diable serait apparu pour la dernière fois en Wallonie à la fin du 19e siècle. Il rôdait dans le village déguisé en jeune fille… » (Journal l’Avenir, 01/11/16)
C’était la petite minute culturelle du jour.
Cela fait déjà un certain temps que les paysages sont devenus plus champêtres qu’au début et nous traversons maintenant des plantations d’arbres fruitiers sous un soleil estival ! Heureusement, je n’ai pas oublié la crème solaire !
Nous arrivons à Heure-le-Romain (où je pensais être un peu plus tôt) pour un nouveau contrôle. Je continue donc seul sur le parcours des 30.
A Haccourt, je m’offre le luxe d’un nouveau détour pour visiter l’église et espérer y trouver une effigie de St Michel, mon saint préféré, mais vous le savez déjà ! Elle est une fois de plus fermée. Tant pis. Ce sera encore pour une autre fois.
De Haccourt, nous prenons la direction de Visé pour traverser le Canal Albert et effectuer une petite boucle entre celui-ci et la Meuse. Cela fait un moment que je n’ai plus d’eau et le soleil se montre bien présent. Pas beaucoup d’ombre où me réfugier. Je zappe donc cette boucle (qui fait quand même 3 ou 4 km, ce qui remet mes compteurs de kilomètres supplémentaires presque à zéro !) et je repasse donc directement le canal pour entamer le dernier tronçon de la marche du jour. Sur le parcours, je trouve une friterie encore fermée, mais dont la tenancière accepte de me vendre une bouteille d’eau. Merci Madame !
Heureusement, car le reste du chemin s’effectue à découvert et sous un soleil (presque) de plomb.
Je suis content d’arriver. Une fois de plus, le soleil m’a embêté bien plus que la distance et une bonne chope est la bienvenue. Une deuxième également !
Je reprends rapidement le chemin du retour pour m’arrêter un moment à la Brasserie d’Oster et y déguster leur nouvelle création : la Manhaydoise : une bière avec tête (de cerf) et sans corps brûlé ! Je plaisante, bien sûr ! 😉
Elle vaut le détour. Le brasseur sympa aussi ! Si vous passez par là un dimanche après-midi, n’hésitez pas à pousser la porte pour y déguster un de ses produits.
A bientôt les amis !
Marches... et rêves 