Salut les amis !
Après une petite période d’hivernation, je sors de mon bunker !
Dans le cadre d’un petit projet de randonnée, il me restait un dernier tronçon  à explorer pour le terminer et coucher tout cela sur le papier ou le coller cela sur l’écran, c’est comme vous voulez !
J’avais prévu une petite boucle au départ de Hotton, en longeant la rive droite de l’Ourthe et ses rochers de Renissart, puis une remontée de la vallée de l’Isbelle avant de revenir à mon point de départ, soit un petit 7 km sur le papier.
On ne va pas se le cacher, c’est une balade accessible à tout randonneur un peu aguerri, mais en cette période de l’année, on a souvent droit à des surprises !
Suite aux pluies de ces derniers jours, l’Ourthe commence à monter et de nombreux chemins commencent à être impraticables.

Non seulement à cause de la crue, mais aussi à cause de chemins quelque peu « boueux » (euphémisme !), même sur les hauteurs.
Occupé à regarder où je mets les pieds, je rate ma photo de l’année : celle où des bucherons qui sécurisent un peu la rive en amont du pont de Hotton et font tomber un arbre dans la rivière !
Comme c’était calculé pour, il n’est pas allé loin !

De là, la promenade balisée nous emmène sur les hauteurs pour les passages par les sites les plus connus du coin :
Le Trou Fré Djame,
Et la petite grotte dont le rocher s’est séparé il y a quelques millions d’années.

On redescend ensuite dans la vallée pour arriver au local du Club Spéléo avec de l’autre côté du chemin la Fontaine de Thot, une résurgence de l’Isbelle.  
Une résurgence, c’est  l’endroit où un ruisseau, après avoir disparu sous terre, réapparait à la surface. Pour ceux qui connaissent, la résurgence de la Lesse aux grottes de Han en est un exemple plus connu… et un peu plus spectaculaire.

Les promeneurs arrivent ensuite à un beau petit pont : le Pont des Gattes. En été, le ruisseau est à sec.

Et nous ne sommes pas en été !
Je l’ai déjà écrit, mais je le réécris, je demande toujours une autorisation pour traverser des champs clôturés. Là, il se fait que la grille est ouverte et qu’il n’y a pas d’animaux en pâture. Je réussis donc à aller jusqu’à l’embouchure de l’Isbelle, à une centaine de mètres. C’était un des buts de la journée !

Comme un ruisseau sans eau, c’est plus vraiment un ruisseau, c’est pour cela que j’ai préféré cette période de l’année pour vous le faire découvrir !
 A partir du pont, on a droit à un chemin… qui devient rapidement un ruisseau parallèle, mais qui nous amène à une autre résurgence nettement plus connue que la précédente.

Quelques photos plus loin, en suivant le cours du ruisseau plutôt que le sentier,  mon objectif tombe sur ceci ! C’est visiblement une passerelle qui a été emportée un peu plus en amont par les dernières crues !

En effet, 200 mètres plus loin, le chemin disparait sous 40 cm d’eau. J’ai déjà fait le plus dur du parcours, je n’ai donc pas envie de rebrousser chemin pour effectuer un autre jour la seconde partie sur l’autre versant. Je continue !
En traversant à gué.

La suite, même si cela grimpe un peu, est nettement plus facile.   
En contrebas, l’Isbelle s’étend sur une centaine de mètres en période de crue et disparaît complètement sous terre en été pour réapparaitre un peu plus loin aux résurgences par où je suis déjà passé auparavant !

Le chemin remonte vers la grand route Hotton – Barvaux , mais je reste dans le bois pour redescendre vers la ville, en passant par le dernier des sites touristiques sur mon parcours :  la « Porte Aïve », grotte qui fut habitée au néolithique.

Pour y accéder, je conseille plutôt l’été ou un temps un peu plus sec !
Encore une fois, pour un touriste lambda, la période ne s’y prête pas vraiment. Le sentier est plutôt glissant, mais bon, étant un p’tit vieux qui réfléchit et qui sait où il va, j’ai en plus mon bâton de pèlerin qui m’aide à traverser pas mal de passages un peu plus risqués !!!
Le reste du parcours est nettement plus calme.
Normalement, j’avais prévu de revenir à mon point de départ en redescendant vers les rochers de Renissart, là où j’ai commencé ma balade, mais je préfère rejoindre la route qui m’amènera directement au mobilvouac garé sur le parking en face de la Commanderie, que tous les amateurs d’escalade connaissent !
C’est fermé, mais je vous mets une petite photo souvenir d’un passage précédent !!!