Cela fait 8 mois que je n’avais pas participé à une marche officielle.
Je m’étais bien sûr préparé quelques itinéraires personnels comme ma descente de l’Isbelle ou de l’Aisne, mais c’est quand même autre chose de participer à une marche concoctée par des « professionnels du crapahutage ».
C’est pour cela que je suis aujourd’hui à Fraipont où se déroule la « 1ère Marche des Para-Commandos » organisée par la section « Marche » de l’Amicale de Liège.

Quatre parcours nous sont proposés au départ de la salle « Floréal » : 4 – 8 – 12 et 20 km.
J’opte pour le 20 qui est en fait un mix du 8 et du 12 km.

Après mon petit kaoua habituel et l’achat de jetons pour les boissons de fin de marche (bin oui, 07:30, c’est un peu tôt pour le réconfort sans encore avoir fait d’effort) je me mets en route.
Je commence (par hasard) par la boucle de 12. En suivant la Vesdre, elle nous mène dans la direction de Nessonvaux.

En venant en voiture ce matin, et même sur le parcours de la marche, on peut encore apercevoir ici et là les traces des terribles inondations de 2021.
Comme je n’aime pas le « tourisme de catastrophe » ni les photos que certains font de ces lieux encore dévastés, j’évite d’en faire et d’en publier. Je trouve que c’est un manque de respect envers les gens ont tout perdu dans ces débordements de la Vesdre. Mais bon, ce n’est qu’un avis personnel.

Après Nessonvaux, nous passons sur l’autre rive. C’est là que les choses sérieuses commencent.
Nous sommes sur un beau tronçon boisé qui nous mène vers Trooz.
Dans un petit chemin qui nous mène sur les hauteurs, une petite plaque en bois apposée sur une habitation attire mon attention.

Je me demande s’il s’agit d’une plaque souvenir ou d’une jauge indiquant la hauteur maximale de la crue de la rivière, parce que cela me paraît un peu haut quand même !!?!

Retour sur l’autre berge en traversant également la ligne de chemin de fer à proximité du viaduc.

On prend la direction du sud pour quelques côtes qui font mal. Du moins pour mes pauvres jambes.
Mais aussi pour mon bâton de pèlerin qui a perdu son enseigne de Saint Michel. Je ne m’en aperçois qu’après une dizaine de kilomètres. Avec dix ans de moins, je serais bien retourné en arrière, mais là, j’ai bien peur qu’il soit perdu à jamais ! Tant pis, j’en trouverai bien un autre. Ou pas !!?

Une bifurcation nous annonce que l’arrivée se rapproche. Peu importe le choix que je fais, les deux chemins sont perpendiculaires et sensiblement de même longueur afin de rejoindre la salle sans repasser deux fois sur les mêmes traces.
L’un passe plutôt par les bois, l’autre par la route. J’opte pour commencer par les bois.

Petit passage par la salle (c’était pas prévu, mais tant pis) pour demander confirmation à Guy, président de l’APC Liège, que le parcours était complet dans les deux cas (12 + 8 ou 8 + 12) et surtout pour déguster la « bière locale ». Une excellente « Parachutist »… importée pour l’occasion de Schaffen.
Une seule.
Je ne traîne pas il reste encore une boucle à faire.
A gauche des indications, le petit escalier que je n’avais pas vu ce matin !
Avouez que j’ai des excuses !!!

Cette fois, j’aperçois le départ juste en face de la salle. Disons que je n’étais pas très réveillé !
Cela démarre donc par ce petit escalier qui en a vu des vertes et des pas mures et qui ne survivra peut-être pas au passage de plus de 500 marcheurs !
Sans compter ceux du lendemain !!!

Un magnifique chemin en partie taillé dans une roche que je ne vous présente plus, (je vous en ai déjà parlé lors de ma descente de l’Aisne ou de marches du côté de Wéris) nous mène à la Croix Saint-Jean qui domine le village de Fraipont et la vallée de la Vesdre qui serait, selon Victor Hugo, « la plus ravissante vallée qu’il y ait au monde » ! Rien que ça !

A mon avis, ci dessous, nous longeons la propriété d’un fan de Bond… James Bond

Nous redescendons ensuite vers le Rau de Pierrelairi que nous traversons sur un gué plutôt boueux, mais rien de bien méchant. Nous remontons vers Banneux par le Chemin du Rosaire.

Le vandalisme aussi fait de nombreux dégâts. La seule image qui reste (un peu) représentative des œuvres qui décoraient ces monuments du calvaire est celle qui se trouve près de la route, ce qui en fait la plus visible.

En fin de marche, les tronçons en plaine sont les bienvenus et les derniers kilomètres pour rejoindre l’arrivée s’effectuent par la route.

Il me reste des jetons pour une deuxième « Parachutist », hélas, il n’y en a plus ! Vu le nombre de marcheurs, c’était à prévoir. Tant pis, je me rabats sur une pils un peu moins typique, mais toute aussi désaltérante.

Bonne journée de reprise !
Et avec ses 655 m de dénivelés positifs, je peux être content de ma petite prestation.
Content d’avoir vu au moins quelques têtes bien connues à l’Amicale Para-Commando et quelques beaux sites qui me serviront j’en suis sûr dans de prochains dioramas sur l’Ardenne d’autrefois !
A bientôt les amis !