J’y suis déjà allé quelques fois, mais bizarrement je n’ai retrouvé qu’une seule série de photos dans mes archives et elle date de 2013 !
Par contre, je n’ai retrouvé aucun commentaire, même dans mes anciens skynetblogs.
Je vais donc remédier à cela en vous relatant cette 47ème Marche de la St Nicolas organisée par le club des…. Marcheurs de Floreffe !
J’arrive à l’abbaye, lieu de départ de la marche, vers 07:15. Pas encore beaucoup de monde dans la salle à ce moment-là.
Après avoir vérifié que ma commande était bien sur une table à l’écart des convoitises et qu’un transpalette serait disponible pour l’emmener dans le mobilvouac à mon retour, je démarre lorsqu’il commence à faire un peu plus clair. 🙂
Après un petit passage dans les ruelles du village en contrebas de l’abbaye, nous prenons la direction de Franière, nettement moins décorée qu’en 2013 à la même période.
Ci dessous, 2012….
Et 2019 ! Eh oui, bonnes gens ! Tout se perd !
Changement de majorité communale, économies de canards en plastique ou tendance « plaisirs d’hiver » plutôt que « marché de Noël »? La question restera posée ! 😉
Au premier contrôle, j’apprends que le suivant a lieu à l’abbaye où nous retournons !!!
Et là, dans ma petite tête, les souvenirs se remettent un peu en place. Je me souviens d’une marche précédente où après une arrivée à la salle de départ, alors que je n’avais parcouru que quelques kilomètres seulement, je râlais tellement que j’avais arrêté la marche pour me consacrer à d’autres visites dans la région, pensant que je m’étais trompé de chemin à cause d’un balisage approximatif. Du moins pour moi !
Ceci dit, cette fois encore, j’ai dû revenir sur mes pas à cause d’une flèche qui indique une direction alors qu’en réalité elle est placée pour nous faire traverser sur un passage pour piétons et repartir dans l’autre sens de l’autre côté de la route !
Une fois qu’on a compris le système, on fait nettement plus attention et on se méfie aux passages cloutés !
Du coup, à l’abbaye, après avoir fait pointer ma carte, je continue. Mais avant cela je retourne au mobilvouac pour mettre des vêtements un peu plus secs. La météo avait bien prévu de la pluie, mais pas toute la matinée et certainement pas autant ! Cela n’a pas arrêté depuis le départ et je suis trempé comme une soupe.
Pour le maillot de corps, c’est foutu. Il est tombé à l’extérieur à mon arrivée et a pris autant d’eau que le polair que je porte. Je me contente d’enlever ce dernier et de mettre un anorak un peu plus adéquat.
Je repars en direction de Malonne cette fois. Pas beaucoup de monde sur ces 25 km.
Pas beaucoup de photos de ma part non plus, vous aurez compris pourquoi. Je ne voulais pas que mon nouvel appareil photos attrape la crève après seulement quelques marches en sa compagnie ! 😉
Je me contente de quelques souvenirs de chemins boueux. C’est mieux qu’un long discours.
Je ne suis pas fâché de voir l’arrivée.
La salle est un peu plus remplie qu’au début de la matinée.
Bon sang, ma commande a presque disparue et je dois donc me contenter donc d’un pack de ce qui reste et d’un bon fromage demi-vieux du même fournisseur.
Avant de repartir, je me laisse quand même tenter par deux bouteilles… un peu plus petites.
Rapide passage par le stand des artisans qui exposent leurs produits et où je résiste quand même à une bouteille de gin de Ciney qui me fait de l’œil (le prix m’y aide fortement !) Ce sera pour une autre fois.
De retour au mobilvouac, nouvelle surprise : j’ai écrasé une paire de lunettes lors de mon changement de vêtements et j’ai laissé la fenêtre côté conducteur ouverte depuis ce matin !
C’est donc en ….. nageant dans le bonheur que je reprends le chemin du retour après cette excellente journée. 😉
Pour ceux et celles qui suivent mes petites devinettes sur FB, la réponse était bien entendu ce qui semble être des petites chapelles absidiales situées derrière l’autel et apparemment transformées en cachots avec une trappe qui était probablement le seul accès qu’avaient les occupants avec les autres membres de la communauté religieuse présente dans l’abbaye. Des punis, des malades, des condamnés ? Je ne sais pas encore, l’église n’étant malheureusement plus accessible.
C’est un peu plus compréhensible sur cette photo de 1915 trouvée et empruntée sur internet.
Mais je vais essayer de contacter le Père Sévérer, car une magnifique statue de St Michel m’y attend et je ne manquerai donc pas de vous en reparler ! 😉