Ce samedi 16 février, mon club des « Marcheurs de la Famenne » organise sa première marche de l’année. Je me fais donc un devoir et un plaisir d’y participer.
Nous sommes à Bande, un petit village entre Nassogne et La Roche.
Mes recherches préalables sur les endroits que je visite m’ont permis de découvrir que la devise de la commune, « Fortis es ? » remonterait au temps de la princesse Adèle, mais que cette devise s’est perdue au fil des siècles et qu’il n’y aurait plus que dans quelques universités belges que son souvenir s’est perpétué. N’ayant jamais été universitaire, je ne sais s’il s’agit d’une légende ou d’une histoire vraie ! Je laisse donc cela à votre réflexion.
J’arrive sur place à 11:55 à l’horloge du clocher de l’église, à 07:00 à ma montre.

DSC03187
Le temps de m’inscrire, et me voilà sur les chemins.
J’ai choisi le 30 km, histoire de vérifier sur cette distance si mes bottines trop grandes ne vont pas faire souffrir mes pieds trop petits.
Départ donc en direction du sud, vers la vallée de la Wamme, mais aussi de la N4 que nous longeons sur 3 km. Pour moi qui aime la solitude et le calme, c’est pas vraiment ce que je préfère, loin de là.
Ceci dit, les bénévoles au premier contrôle sont plus à plaindre que les marcheurs : eux resteront dans ce bruit toute la journée !

La suite du parcours vers Halleux est nettement plus agréable. Le soleil tarde à faire son apparition dans ces bois et vallées encaissées. Plus de neige, mais des paysages encore bien blancs et par-ci, par-là, des plaques de glace qui tentent de résister au retour (momentané ?) des beaux jours.

Après le contrôle de Halleux, nous effectuons une belle boucle en direction de Beausaint en passant par le Fond de Pouhou, une vallée sauvage où la progression est parfois délicate.

A différents points du parcours des bénévoles du club sont présents pour éventuellement aider les marcheurs en difficulté.

Lorsqu’on est au fond, il faut bien remonter. Et c’est là que la plus grande difficulté du parcours commence. Samedi passé, à Neufchâteau, j’avais échappé à la « Côte de la Mort qui tue ». Cette fois, je n’y couperai pas ! Heureusement, je n’avais pas prévu cette marche comme entrainement avec le sac à dos ! Deux stationnements, sans même l’excuse de prendre des photos pour reprendre mon souffle, seront nécessaires avant d’arriver en haut. Ci dessous, une petite idée du dénivelé.

DSC03214

A la sortie du bois, après une dernière petite côte, pas de buvette qui aurait été la bienvenue, mais un joli comité d’accueil qui me remonte un peu le moral par sa bonne humeur.
Au 3ème contrôle à Halleux, je fais une pause bien nécessaire en dégustant une chope bien méritée.
La suite du parcours dans le Bois des Fagnes sera un peu plus relax. Le soleil est un peu plus présent.

Un dernier contrôle au Pavillon Poncelet, un petit arrêt devant la « Croix du Français », qui rappelle le souvenir du seul soldat tué sur le territoire de la commune durant la 1ère guerre mondiale, Armand Bouteloup, une belle ligne droite qui nous amène à l’orée du bois, vers un mémorial Châteaubriand (où se serait arrêté l’écrivain, mais est-ce que cela justifie l’érection d’un mémorial ???) et nous voilà bientôt en vue de l’arrivée.

DSC03229Il est toujours 11:55 au clocher de l’église lorsque j’arrive, une heure de plus à ma montre !

DSC03232
Voilà, la marche est terminée.

Bilan : des jambes en compote (mais bon, ce soir ce sera oublié) et une petite douleur sur le côté du pied droit. On attend donc la prochaine marche pour confirmer ou non si ces bottines feront partie du paquetage lors de mes prochaines étapes vers Saint-Michel-d’Aiguilhe.

A bientôt les gens !