Habituellement, avant chaque marche dans une région, je passe faire un tour dans mes archives photo et anciens commentaires pour me remettre dans l’ambiance.
Ce n’est pas la première fois que je démarre une marche à Pépinster. J’ai au moins retrouvé une série de photos de 2016. Par contre, pas de commentaires, ce qui n’est pas de bon augure si on se rappelle que si je n’ai rien écrit, c’est soit parce que je n’ai pas eu le temps, soit qu’il valait mieux que je n’écrive rien !!!
J’avais le choix avec une autre marche à Xhoffraix qui, elle, m’avait laissé d’excellents souvenirs, mais j’ai préféré celle-ci à cause des activités de commémoration du 50ème anniversaire du club et des 75 ans de la Libération de Pépinster par les soldats américains de la 3rd Armoured Division.
Cerise sur le gâteau, pour l’occasion, une visite du musée du Fort de Tancrémont est organisée. Comme il n’ouvre habituellement qu’un seul dimanche par mois… et jamais quand je passe dans le coin, et que ce n’est de toutes façons jamais quand je passe dans le coin, autant en profiter, il sera parait-il ouvert à partir de 07:30.
Le temps de faire le tour de la belle petite exposition concernant les soins médicaux prodigués par la Croix-Rouge en 40-45 et qui a lieu dans la salle de départ, il est 07:10 lorsque je me mets en route.
Comme en 2016, on a droit pour débuter le parcours des 20 km à une côte interminable, la N666 qui nous mène sur les Hauts-Sarts. Du moins jusqu’à ce que je tombe sur un panneau « Vous êtes sur les 7 km ». D’autres marcheurs sont aussi étonnés que moi, jusqu’à ce que j’aperçoive un petit chemin balisé qui nous fait quitter la nationale pour entrer dans le bois ! Je me dis que logiquement, comme il s’éloigne de notre point de départ, cela ne peut être que le bon.
Les uns continuent tout droit vers le Fort de Tancrémont, d’autres se risquent à me suivre ! On a ainsi le plaisir d’effectuer une belle petite boucle assez raide, mais agréable, avant de revenir vers le fort. Hélas, une fois de plus, un fléchage approximatif (euphémisme) nous indique de traverser la grand route pour continuer tout droit, sans passer par le fort.
Tant pis ! Je pensais le visiter en passant, ce sera pour après !
Nous descendons ensuite en direction du Château des Mazures et de la très belle conciergerie du château aujourd’hui reconvertie en logement de vacances.
Un peu plus loin, nous arrivons au camp des reconstituteurs. A chaque fois que j’ai l’occasion d’en visiter un, je ne la manque pas. C’est toujours intéressant, on y trouve toujours quelque chose que l’on n’a pas encore vu ailleurs !
Nous remontons sur les hauteurs pour enfin rejoindre le contrôle au centre sportif de Wegnez !
C’est ainsi que j’ai le « plaisir » d’apprendre que ce que je pensais (ainsi que de nombreux autres marcheurs) être le premier contrôle après 10 km est en fait le second.
Il y en avait un au Fort de Tancrémont ! Mais aucune indication ne le précisait.
Nous y repasserons une seconde fois après une boucle de 4 km !
Ensuite, c’est de nouveau la galère : des marcheurs ne savent de nouveau plus par où aller, certains reviennent sur leurs pas, moi je continue avec d’autres pour arriver à un panneau « Vous êtes sur le 12 km »
Eh bien tant pis, j’en ai marre, je resterai sur le 12 !
C’est ainsi que je rejoindrai la salle d’arrivée en ayant probablement raboté l’itinéraire de quelques kilomètres.
Après une excellente blonde de la région, la Rafiki, je reprends la route (en mobilvouac) vers le Fort de Tancrémont où j’apprends la dernière mauvaise nouvelle de la journée : le fort ne sera ouvert que demain dimanche !!!
Aujourd’hui, c’est le Musée du Fort qui est ouvert ! Faut pas confondre. Et il n’est pas à l’intérieur du fort, il se trouve à une cinquantaine de mètres de là, juste à côté du petit chapiteau monté pour accueillir le premier contrôle !
Ceci dit, c’est un beau petit musée (j’insiste sur « petit ») avec toutefois là aussi des choses intéressantes ou inédites du moins pour moi !
Au retour, je m’arrête quand même un instant au carrefour où j’ai continué tout droit au lieu de tourner en direction du contrôle, histoire de vérifier qui pouvait être responsable de cette erreur de parcours !
Je m’aperçois avec soulagement que le responsable du parcours a rectifié les indications !
A moins que ce soit le pâtissier d’en face qui en avait assez de renseigner les gens sur la direction à suivre ! 😉
Après avoir remis sur le bon chemin un dernier marcheur qui allait carrément dans l’autre sens, je prends la route du retour. Ce ne sera pas demain que je visiterai enfin ce fort de Tancrémont.
J’ai une autre marche de prévue !