Je ne sais pas pourquoi, mais c’est un mot sonne un peu comme pub pour Banania ou Brylcreem.
Cela me fait penser à ma jeunesse et à ma grand’mère !
Il faudra que je fasse quelques recherches dans mes archives pour en comprendre la raison.
En attendant, aujourd’hui, Ozo, c’est un petit village situé à l’est de Bomal, sur les hauteurs de la vallée de l’Aisne.
J’arrive à la Ferme de Bel0zo assez tôt. Le café est déjà prêt. Premier arrivé, premier servi.

C’est une belle et grande ferme qui élève des vaches dont le lait est destiné à la fabrication de fromages et de yaourts produits sur place.
Un petit coup d’œil sur l’itinéraire me fait comprendre que le trajet ne sera pas vraiment de tout repos. Autant démarrer le plus tôt possible pour éviter un maximum de soleil…………

On descend directement dans la vallée en direction de Juzaine avant de remonter vers le lieu-dit le Tombeû, où on aurait trouvé des sépultures franques.

Une croix, que certains appellent la « Croix du Franc » domine la vallée. En réalité, elle y a été érigée en 1935 par un marchand de bois qui, lors d’un chargement en gare de Bomal, eut une épaule coincée entre deux wagons de chemin de fer. Guéri, et en remerciement d’avoir eu la vie sauve, il fit ériger à cet endroit cette grande croix.

Première surprise de la journée : un ravitaillement !

Merci aux organisateurs, mais surtout à la jeune fille qui s’est coltinée toute la grimpette pour venir y déposer quelques packs de bouteilles d’eau.
Comme je n’ai pas encore touché à ma propre réserve, je décline cette offre de rafraichissement.

Ici, à Juzaine, je suis en territoire déjà exploré lors de ma descente de l’Aisne : grotte du Coléoptère, « A l’cwenne de bwé », des petits sentiers bien raides où je dois m’arrêter tous les 20 mètres pour reprendre mon souffle, je n’en reparlerai donc pas aujourd’hui.

Pas de chance, c’est fermé ! 😊

On repart ensuite vers le nord-est en direction de Vieuxville où un second point de ravitaillement nous attend. Là aussi je passe mon tour.

On contourne ensuite Izier avant d’effectuer quelques kilomètres dans les bois.
Là, on entame la plus belle partie de l’itinéraire.
Dans une partie un peu plus humide du bois, une passerelle de fortune a été installée.

En traversant, je ne vois pas qu’il manque une planche sous la dernière palette. Résultat, elle bascule sous mon pas, me déséquilibre et j’évite de peu de me retrouver les pieds dans l’eau en forçant par reflexe sur une jambe déjà fatiguée.

Une douleur dans le mollet me rappelle que si je ne veux pas de nouveau me retrouver avec un plâtre, ce serait bien de faire un peu plus attention.

A gauche et ci-dessus, le ru du Fourneau, dont le nom témoigne encore de l’activité métallurgique du Moyen-Age dans le coin, à droite et ci-dessous les roches et rochers en poudingue dont certains se prêtent à l’escalade !

La petite douleur n’ayant été que passagère, je termine ce beau parcours un peu plus tranquillement et en profitant pleinement de ces beaux panoramas.

A l’arrivée, une petite bière locale s’impose. Il s’agit d’une blanche brassée par une nouvelle petite brasserie de Villers-Ste-Gertrude.
Je ne suis pas très « blanche », mais j’avoue que celle-ci est excellente !

Et voilà, encore une très belle matinée de passée. Du soleil, mais pas trop, et un magnifique parcours par moments un peu raide (mais pas trop non plus ) 😊

Il me reste encore une petite recherche a effectuer avant de vous saluer !

Pour le repas ce sera donc: Des frites… Des frites… Des frites, des frites, des frites ! 😊

A bientôt les amis !